Lucan *Fondatrice Nami
Nombre de messages : 73 Age : 30 Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: x. Histoire. Lun 10 Nov - 22:52 | |
| x. Histoire Ancienne . ( facultative )
Les Romains, au 3ème siècle avant JC mirent fin à cette superbe sauvagerie et, prenant l’île pour leur propriété, fondèrent Venise, autrefois Vérone. Sa position maritime très particulière, son gouvernement d'une étonnante modernité, sa farouche indépendance, sa volonté acharnée d'asseoir sa suprématie commerciale, tout va concourir à favoriser sa réussite. L'expansion de Venise fut à peu près ininterrompue jusqu'à la fin du 15ème siècle.
Bien que son expansion eut prit fin, son développement ne ralentit pas, suivant le monde après des années, chacun de ses recoins fut une partie de ville comme une autre. Il restera des antiquités et la ville ne perdra aucun de ses caniveaux ni aucuns de ses ponts toujours aussi célèbres. Elle restera aussi à jamais cette ville construite sur l’eau, ville de fantasme où milles statues de lions ou de chevaux ailés ou de dragons qui scrutent ses habitants du haut des toits. Cette ville devenue immense, réussie, comme très peu d’autre, à garder son charme.
Bien sûr, quand tout va bien, il y a une forte probabilité que cela finisse par aller moins bien. C'est ce qui va arriver à Venise. Le déclin sera lent, insensible, ponctué de longues périodes de stabilité, jusqu'à la chute brutale, causée par un petit général français sans scrupules. Peu à peu, Venise va perdre ses comptoirs, sa sécurité. Quant à l'Amérique, elle va détourner une part très importante du commerce mondial vers l'Atlantique. Or Venise est avant tout une ville de commerçants. Ce lent déclin semblera ne pas affecter la prestigieuse cité: sa splendeur reste sans égale, les palais s'élèvent, élégants, racés; les fêtes se succèdent, folles et inouies. Jusqu'au bout, hypnotisée par son propre éclat, Venise va aussi éblouir le monde. Et pourtant, un petit général du nom de Chear fait tonner son canon sur la cité. La ville se rend et la République de Venise, par un vote à la quasi unanimité, prononce sa dissolution. Le petit général, ne sachant que faire de sa conquête, la cède très vite à l'Autriche. Triste fin qui n'est pas sans évoquer les lendemains de carnaval, ceux où, la tête un peu lourde, les masques contemplent les restes de leurs enivrantes débauches, avant de rentrer dans le rang de l'anonymat. Ils s'éloignent alors, toujours magnifiques, mais sachant bien que la fête, à jamais, ne sera plus la même.
Dernière édition par Lucan * le Dim 13 Déc - 0:26, édité 2 fois |
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Lucan *Fondatrice Nami
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| Sujet: Re: x. Histoire. Mar 25 Aoû - 17:40 | |
| Le Début.
(...) Un jeune homme à l’esprit falsifié de loup et une jeune humaine se tenaient sur un toit qui, de haut, dominait la ville à la fois dévastée et éclairée. Côte à côte, liés par une longue histoire déjà déroulée, ces deux enfants n’ont plus de secrets l’un pour l’autre. Les mots ne leurs sont plus utiles pour comprendre leurs émotions. « J’ai vraiment de la chance qu’une belle créature comme toi aies choisit les bras d’un animal de rue comme moi. »
Alors que ses derniers mots mourraient dans le vent nocturne, sa silhouette s’arqua, se brouilla, et quelques secondes plus tard ce n’était plus un homme qui se tenait là mais un animal à la fourrure sombre et aux yeux brillants. La jeune fille saisissant le poil épais du loup, posa sa joue sur le flanc calme du canidé. Sa voix claire murmura aux oreilles de la créature frémissante de sauvagerie. « Maintenant nous savons que tu n’es plus le seul… Et on sera là pour les aider, le jour où leurs vies paisibles seront rompues par l’ombre de leur nouveau côté… animal. » D’un geste vif et souple, elle se hissa sur le dos de son ami, et ensembles ils disparurent dans les ombres de minuit.
Le lendemain, aux premières lueurs de l’aube rougissante, quatre silhouettes se hissèrent sur les colonnes vertigineuses de l’arène, glorieuse antiquité, et les ombres animales se troublèrent pour devenir celles, moins farouches, d’êtres humains qui sur leurs deux jambes se firent face. Fiers comme s’ils eussent la même gloire que les ruines sur lesquelles ils se trouvaient perchés, ils furent, chaque à leur tour, et avec l’accord des autres, responsables d’un part de la ville. Que cette île soit départagée en quatre. La balance serait ainsi soutenue par quatre bras, pour que si l’un d’eux fléchissait, les trois autres la soutiendraient toujours. Si elle se brisait, ce n’était seulement si les quatre perdaient raison à unisson. La ville était départie d’une façon originale. Nord. Est. Ouest. Sud |
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