Je pense m'être un peu trop éloignée de chez moi. Je suis totalement perdue. Ne suis-je pas déjà passé par là ? Ou par là ? Je venais de je ne sais plus trop où et mettais perdue en m'aventurant un peu trop loin. Comment me suis-je perdue ? Surement quand j'ai suivis cette ombre bizarre qui fuiyait, ou bien m'entrainais dans un endroit inconnue. C'était lorsque la place était deserte, je trouvais cela bizarre et je m'appraitais à chanter lorsqu'elle est apparue, cette ombre qui allait et venait. Moi étant trop curieuse et naïf, je la suivis, insouciante du dangée qu'elle pouvait représenter.
C'est comme ça que je me retrouva ici, dans un endroit en ruine, avec la forte odeur de sang séché. Je ne bougea pas, restant à découvert sous le chaud soleil qui brûlait ma peau, je contemplais le paysage, comme hypnotisé par celui-ci. Du sable chaud à perte de vue, les murs encore debout formaient une sorte de cercle avec des gradins. On se croirait au temps des galdiateurs... me disais-je. Et pour m'amuser, j'imita le cri du lion, celui-ci fit fuir le peu d'oiseaux noirs dans les gradins... Je souris, les regardant s'envoler... Je trouvais cela amusant d'avoir le don d'imiter le cri de quelques animaux, je m'en servais rarement, ou pour des bonnes causes, mais ça ne changeais pas que j'étais toujours impressionée par ceci.
Puis une ombre passa derrière moi, je me retourna puis plus rien:

" Qui es là ? "

Et naïf et gentille que j'étais, je rajouta d'un air de gamine:

" Ne vous inquietez pas, je vais pas vous faire de mal. Pourriez-vous me montrer le chemin pour retourner là où j'étais ? "

L'ombre avait une allure féline, bizarrement je me répétais sans cesse: "J'aime pas les chats...".. Alors pourquoi je continuais à la suivre ? Par simple curiosité, c'était malsain de ma part mais bon, si je restais toujours au même endroit sans jamais rien découvrir, je me sentirais bête. Courir après cette ombre m'aurait été plus facile si j'avais été un animal à quatre patte, mais je ne suis qu'une frêle humaine qui ne savait que sourire aux gens.
Et voilà dans une arène... Il y avait toujours ce sang séché qui se trouvait un peu partout, le sable était chaud, il était brûlé par les rayons de soleil et moi j'étais une paumé qui se tenait en plein milieu. J'aimais le sang, j'humais son odeur âcre et acidulée, en fait, je me fichais totalement de cette situation assez délicate auquel n'importe quel êtres humains aurait été apeuré.
Je n'avais pas peur, d'ailleurs pourquoi aurais-je peur ? D'un paysage aussi désert que celui-là ? Des bruits de pas dans le sable m'interpelèrent, je me retourna et me retrouva face à un humain.

"La curiosité est un vilain défaut. Tout le monde sait ça."

Je la regarda s'approcher, elle avait l'air de me dévisager, j'avais suremnt fait quelque chose de mal pour elle, mais je m'en fichais un peu. En la suivant j'avais découvert un tout autre endroit amusant, vous trouverez ça peut-être bizarre mais j'aime bien le sang.
Après ces paroles, je ne dis rien, je resta muette, non pas parce que j'étais pétrifié mais rien que le regard de la personne me déplaisait... Je sentais bizarrement que l'on ne pouvait pas s'entendre, alors je ne préfera que la fixer, sans rien faire d'autre:

" Mmh... "

Elle avait quand même raison en ce qui concerne la curiosité...

Elle me regardais bizarrement. Elle avait l'air de s'ennuyer, enfin, je la voyais taper du pied. Mais bon, je ne souriais pas, et ne bougeais pas, aussi froide qu'une tombe je la fixais. Ma réponse à la phrase de tout à l'heure avait l'air de lui déplaire, mais je ne fis rien. Je m'en foutais un peu que ça lui plaise ou non. Pourquoi devrais-je lui faire plaisir ? Je ne viens que de la rencontrer et elle n'a pas l'air de bien m'apprécier.
Puis sans bruit, elle fit un pas en arrière et se retourna. Juste avant, son regard s'était dirigé vers les colonnes qui se tenaient droites derrière moi, mais je ne bougea pas, me contentant de la fixer, penchant la tête sur le côté quand je la vis se baisser. Elle rammassa quelque chose, et le balança sur l'une des colonnes. Sur celle qui se tenait au plus près de moi. Elle avait lancé sa pierre avec tant de précision, qu'elle fit écrouler tous ce qu'il y avait au dessus. Je me retourna vivement vers la colonne et mon premier réflexe fut de sauter à un autre endroit. Mais en sautant, mon coprs m'avait intensement brûlé sans raison, peut-être avais-je été touché par l'une des roches quit tombaient ? Non, car je ne ressentais aucune autre douleurs.
Après avoir courus assez loin des pierres qui s'écroulaient, je me retrouva en face de la jeune fille. Bizarrement, j'étais assie et elle debout, mais elle paraissait plus grande. Je me leva, avant de me rendre compte que je marchais à quatre pattes ! J'étais devenue un espèce de renard à la taille d'un lycaon:

"STRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIKKKKKKEEEEEEEEEEE !!!!"

Je lui lança un regard noir, avant de m'apaiser et de m'assoir en face d'elle. La fixant sans bouger:

" Pas de bol pour toi, je suis sortie entière... "

Maintenant je venais de comprendre pourquoi je ne l'aimais pas, c'était un chat et moi un canidé bizarre !