Street Animal
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Incarne un orphelin, un assassin, un dealer ou n'importe qui, avec un esprit animal, et arpente les rues de Vénise.
 
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 Aileen Soma.

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Aileen

Aileen

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MessageSujet: Aileen Soma.   Aileen Soma. EmptyJeu 17 Déc - 15:03

    PERSONNAGE.

      Nom : Soma Aileen.
      Âge : 17.
      Histoire : En dessous.
      Quartier : Nord. Avec ma Sweet I love you .
      Rang : Dealeuse professionnelle. Lieutenant xp ?

      Caractère : Regardez-là, comme elle est mignonne, avec son sourire angélique et ses manières candides. Ah, oui, comment imaginer qu’une beauté pareille cache en fait une véritable peste dont il vaut mieux ne pas se faire un ennemi ?

      Aileen est ce qu’on pourrait plus communément appeler une rebelle. Ou une chieuse. Les deux, peut-être. Elle est atypique, un peu en décalage par rapport aux autres, et ne supporte pas qu’on lui impose des règles. Les seules règles qu’elle respecte sont les siennes, ou celles qu’elle juge assez logiques pour les suivre. En bref, une règle disant qu’elle ne doit pas d’introduire dans un quartier auquel elle n’appartient pas, mais rien à faire, Venise c’est zone libre. Elle peut donc s’attirer pas mal d’ennuis, mais étant doté d’un formidable aplomb, elle s’en fiche parfaitement. Puis le seul endroit qu’elle préfère par-dessus tout, c’est les toits, car ils permettent d’approcher les étoiles de plus près encore. Assez grande gueule, elle est bourrée d’ironie, de cynisme, de sarcasme, ce qui en fait sa dangerosité. Elle a l’air fragile, on cherche à l’impressionner ... On se la prend dans la tête. Depuis qu’elle sait lire, elle a dévoré plusieurs romans et un dictionnaire, ce qui aide pour envoyer des piques agressives ou des insinuations aux autres.

      Elle n’a pas qu’une grande gueule, cette petite. Depuis l’âge de huit ans, elle se débrouille seule dans la rue, comme elle peut. Autant dire qu’elle est froide, sans pitié, qu’elle tue sans états d’âme. Elle est armée, toujours, et tirer sur quelqu’un qui la menace de trop près ne la dérange pas plus que ça. Des couteaux à lancer, un poignard, un masamune, et un revolver. C’est vrai que voir une petite merde pointer un flingue, ça ne fait pas bien peur. Et pourtant, elle n’hésitera pas à tirer sur la personne, comme ça, de pur sang-froid. Elle a pris aussi des cours de self-défense, et saura placer en mawashi geri ou un atemawashi – noms de prises ! – dans les côtes ou ailleurs. Méfiez-vous, plus c’est petit, plus c’est teigneux. Elle déteste qu'on la touche sans son accord, même qu'on la frôle. Bon, elle a des réflexes assez bons donc en général elle évite le contact, mais attention à vos mains, car elle les tord, et pas avec gentillesse !

      Aileen est dangereuse. Elle n’est pas juste une grande gueule se baladant bien armée. Autrefois, pour gagner sa vie, elle faisait les trottoirs, maintenant elle tue, quelquefois, elle deale, beaucoup. Elle ne consomme rien, bien sûr, mais vend beaucoup, se ramassant ainsi assez d’argent pour vivre, et Dieu sait combien elle en a besoin de cet argent. Elle a même fini par monter son propre réseau, même si elle travaille seule. Elle est assez connue dans ce monde puisque ses prix défient la concurrence et que ses concurrents gênants disparaissent comme mystérieusement. Mais ça, ce qu’elle fait la nuit, il y a peu de personnes qui sont au courant, voire même seulement elle. Elle n’a pas mis Lucan au courant, ayant décidé que, chef ou pas, sa vie ne le regardait pas, elle en faisait ce qu’elle voulait, et d’ailleurs elle n’acceptait aucun autre supérieur qu’elle.

      Elle fait partie des très rares personnes pouvant contrôler sa transformation animale. Et pourquoi y arrive-t-elle ? Tout simplement parce qu’elle l’a accepté dès le début. Dès sa première transformation incontrôlée, à ses douze ans, elle a accepté l’idée qu’elle était différente des autres. Alors elle put facilement la contrôler puisque ça faisait déjà partie d’elle. Elle se transforme en tigre à volonté et utilise ses caractéristiques animales en étant humaine. L’ouïe et l’odorat, de même que la discrétion et l’esquive. Et n’allez pas non plus croire qu’elle est un sale moulin à paroles : elle ne parle que quand on vient lui parler, ou s’incruste quand elle connaît des gens. Sinon, elle reste dans son coin, généralement sur les toits, à regarder les étoiles ...

      Physique : Elle est belle. Non, force est de l’avouer, elle est canonissime, tout droit sortie d’un magazine de mode pour maquillages faits à base de graisse de pauvre petites bêtes ou de fringues tellement moulants qu’on n’y rentre pas une aiguille. On rentre plus dans les détails ? Soyons fous.

      Commençons par le commencement, le visage. Arrondi, le menton taillé en pointe, elle a des yeux sombres et une peau assez pâle, comme si elle ne voyait jamais le soleil. Ses cheveux sont roux, flamboyants même, et longs puisqu’ils tombent jusqu’en bas de son dos. Ils sont raides et fins, magnifiques car elle s’en occupe beaucoup, ne supportant pas l’idée d’avoir des nœuds impossibles à démêler. Ses yeux sombres sont très surprenants car aucune expression ne passe jamais dedans, aucun sentiment, rien, le vide total. Bon, pas un vide genre lobotomie, non, mais ses sentiments se se reflètent jamais dans ses yeux, ce qui peut en intriguer plus d’un, surtout quand on lui parle d’un truc important, parce qu’on dirait qu’elle s’en fout un peu. Par contre, quand elle regarde quelqu’un, ses yeux sombres prennent des teintes métalliques qui en rendent mal à l’aise plus d’un, car elle a une manière de fixer les gens, avec un regard pénétrant mais inexpressif … Qui fait peur, quoi. Sous ses cheveux roux, elle cache des oreilles légèrement taillées en pointe, comme celles des Kokiris dans Zelda.

      Niveau taille, elle fait 1m65. Pas bien grande, mais comme elle dit, la bonne taille c’est quand nos deux pieds touchent le sol. Elle est fine, mince, élancée, avec des attitudes de félin, des gestes de félin … Et une grâce typiquement féline, ce qui est normal puisqu’elle s’incarne en tigre, le plus beau des félins. Elle marche d’une manière gracieuse, telle une funambule, a des doigts fins, très féminins, qui savent néanmoins où donner les coups. Bref, à première vue, on la prendrait plutôt pour une fille de bonne famille. Sa peau est assez pâle, et a un air poli, doux, comme des reflets de fourrure qui donnent envie de caresser. Ce qu’il vaut mieux éviter, parce qu’elle déteste qu’on la touche, et qui posera la main sur elle se prendra un mawashi geri en pleine tête. Elle a une espèce d’apparence frêle et fragile qui fait que de suite, on se dit qu’elle a besoin de protection, qu’on va l’aider. Grave erreur ! Elle est solitaire et indépendante, et n’acceptera de personne qu’on lui entrave sa liberté. Elle sait se débrouiller toute seule, et si les mots ne suffisent pas, elle cogne. Fort.

      Son style vestimentaire n’est pas très défini. Elle s’habille le plus généralement de trucs larges mais beaux, n’hésitant pas à mettre des habits de garçon. Qu’est-ce qu’elle s’en fiche, après tout. Mais dans sa garde-robe, elle possède quelques robes, justement, en plus de ses baggys d’amour et de ses nombreux tee-shirts et pantalons. Elle s’habille généralement de blanc et rouge, mais peut éventuellement mettre du noir, ou d’autres couleurs. Il faut aussi préciser que si elle s’habille avec des trucs larges, c’est pour cacher des armes : notre petite dealeuse professionnelle ne se promène jamais sans sa garde rapprochée, composée d’une armada de couteaux à lancer, une dague de vingt centimètres, et bien évidemment, un masamune qui fait sa fierté, qu’elle a pu récupérer en repassant chez elle et en le trouvant dans les décombres. Merci de ce beau cadeau, papa. Elle possède également une arme à feu, qui appartenait à sa mère, ainsi qu’un silencieux et des cartouches. Attention les yeux, parce qu’elle n’hésitera pas à tuer sans états d’âme, de sang-froid, si on lui cherche mortellement des ennuis …

      Animal : Tigre. Wikipédia powa.
      Le tigre est le plus grand félin sauvage. Ce félin a un corps plus long que celui du lion, ce qui le fait paraître beaucoup plus massif. La hauteur au garrot du tigre peut ainsi varier de 0,85 à un mètre, sa longueur totale avec la queue de 2 à 3,7 mètres.
      Les oreilles du tigre sont arrondies, leur face externe est noire avec une large tache blanche au milieu. Les pupilles sont rondes, l'iris est de couleur dorée. Le nez est rose avec quelquefois des taches noires, les vibrisses sont abondantes sur un museau court. Le front est bombé. Le cou est recouvert d'une fourrure beaucoup plus dense et épaisse formant une collerette, surtout chez le mâle. Les canines du tigre sont les plus longues de tous les félins actuels : elles peuvent atteindre une longueur de neuf centimètres.


    VOUS.

      Pseudonyme : Champ'.
      Comment trouvez-vous le forum ? : Moche, affreux, hideux, ouh, berk. Laughing .
      Codes : [ Okay. ]


Dernière édition par Aileen Soma le Sam 19 Déc - 1:17, édité 14 fois
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MessageSujet: Re: Aileen Soma.   Aileen Soma. EmptyJeu 17 Déc - 15:24

    C'est l'histoire de la vie.

      Il fait froid. Même, sacrément froid. La petite, assise sur le balcon, frappe dans ses mains nues pour les réchauffer, sautillant sur place, s’amusant de la buée qui sort de son nez et de sa bouche. Derrière elle, ses parents regardent la télévision, râlant contre la montée en puissance des crimes et de la drogue à Venise. Aileen se contente de regarder en bas, puisqu’elle est au septième étage. Et aussi à regarder en haut, pour voir le ciel et les étoiles, pendant que le vent fait voler ses petits cheveux roux, déjà bien longs. Là, elle regardait les étoiles. Elle ne vit pas les hommes arriver. Ils fracassèrent la porte de la maison, tuèrent ses parents à coup de pistolet bien placés, et commencèrent à fouiller la maison. Et ils la virent par la fenêtre, elle qui ne pouvait pas s’enfuir. Ils tentèrent de l’attraper et durent l’assommer pour qu’elle n’alerte pas les voisins.

      La vie d’un petite fille venait de basculer ...



      « Un nouvel arrivage ? »
      « Oui, Patron. »
      « Tout frais ? »
      « Oui, Patron. »
      « Toujours les mêmes méthodes ? »
      « Oui, Patron. »


      Il y eut un bruit de piécettes. L’argent changea de main. Dans la cave un homme ventripotent se tourna vers les fillettes, tandis que le marchand s’esquivait en douce après avoir livré ... Les fillettes, justement. Le gros se redressa de toute sa hauteur, faisant reculer d’effroi deux filles se trouvant dans les devants.

      « Alors écoutez-moi bien mesdemoiselles ! Je suis le Patron, et vous bossez pour moi ! Qu’on soit bien clairs, je suis votre seule chance de survie, si vous échouez, je ne vous laisse même pas ressortir d’ici ! »

      Les fillettes se taisaient, effrayées par l’air de sérieux mesquin qu’elles lisaient sur le visage de l’homme dont elles ne connaissaient que le pseudonyme. Toutes arboraient sans exception des ecchymoses, des coupures, des bleus, bref des marques de blessures, preuve qu’on les avait salement molesté avant de les amener au Patron. L’homme survola le petit entourage du regard. Elles étaient toutes effrayées : blondes, brunes, châtains ... Et une rousse, la seule qui semblait se foutre éperdument de son sort, et qui n’avait pas peur. Son petit dialogue n’avait eu aucun effet, elle pouvait s’avérer dangereuse si elle n’avait pas peur de lui. Il se dirigea vers elle et la souleva par le bras sans douceur, s’attendant à ce qu’elle crie ou grimace. Rien, elle se contenta de se lever.

      « Comment tu t’appelles, toi ? »
      « Aileen. »
      « Patron. »
      « C’est gentil, mais tu n’es pas obligé de m’appeler comme ça. »


      Il la jeta dans un coin comme une poupée de son, et sa tête heurta le mur. Aileen porta ses doigts à l’arrière de son crâne, pour se rendre compte qu’effectivement, elle saignait. Elle grimaça et jeta un regard à l’homme. Un regard de pur défi mêlé d’hostilité. Il ne lui accorda pas un regard.

      « Si vous ne voulez pas subir le même traitement que cette merdeuse, veillez à respecter la politesse envers moi ! On me vouvoie, et on m’appelle Patron, c’est compris ?! »

      Les filles murmurèrent doucement. Aileen, elle, ne dit rien du tout, fixant de son regard couleur de nuit l’homme qui sentit un frisson monter le long de la colonne vertébrale. Il comprit une chose. Ou deux.

      Cette morveuse de huit ans, qu’il venait d’humilier, allait lui faire la peau. Sauf s’il la matait avant.

      Il eut un sourire carnassier. Il savait qui allait gagner ...


    Le petit problème technique.

      « Aileen ! Descend ! »
      « Non ! J’ai bossé toute la journée, j’exige ma soirée comme tout le monde ! »
      « Ah, ne fais pas l’enfant et descend, je te dis ! »
      « Je suis une enfant, connard, et je ne descendrais pas ! »


      Les petits rires dans la chambre convainquirent le Patron qu’il fallait qu’il emporte cette énième bataille. Il monta l’escalier quatre à quatre, entendant avec satisfaction le pas des filles qui s’esquivaient rapidement. Il ouvrit la porte avec fracas, et eut la surprise de retrouver Aileen face à lui, assise sur son lit. Presque nue. Il tiqua. La jeune rousse, âgée de douze ans, était sacrément mignonne et le devenait encore plus avec le temps.

      « Habille-toi, dépêche-toi, on a des invités. »
      « Mais pourquoi ?! Je ne suis pas la seule fille ici, prends-en une autre, j’ai bossé toute la journée ! »


      Par contre, elle était malpolie. Se maîtrisant, il attrapa un habit quelconque et lui lança sur le lit. Elle ne daigna même pas l’attraper.

      « Mets ça. Je te veux en bas dans cinq minutes. »

      Il sortit de la chambre. Aileen regarda la porte fermée et lâcha un juron sonore, puis attrapa la robe et l’enfilant en continuant de jurer. Elle allait encore devoir passer la soirée à jouer la petite poupée bien élevée pour qu’un vieux type la prenne sur ses genoux, lui caresse les jambes en gloussant, et l’embrasse dans le cou. A quand la phase supérieure ? Soupirant, elle descendit au salon, et supporta la petite comédie sans rien dire, frémissant à peine quand un de ces vieux glauques posait sa main sur sa jambe ou son bras. A la fin de la soirée, elle s’esquiva par le velux du toit et s’enfuit pour la nuit, comme elle le faisait à chaque soirée. Elle arrondit un peu sa fin de mois en faisant discrètement les poches des rares passants qu’elle croisa. Et finalement elle rentra, décidant du même coup que ce pognon, elle se le gardait. Déjà qu’elle faisait l’objet pour ses beaux yeux ... En rentrant dans la chambre, elle alla directement se coucher, cachant l’argent subtilisé dans son porte-monnaie, qu’elle cachait sous un brisant de latte de son lit. Le lendemain fut riche en émotions pour elle.

      « Debout les filles ! »
      « Merde, la voilà ... »


      Elle, la femme du Patron. Elle ouvrit la porte en grand et tira les volets crasseux, laissant entrer le soleil dans la petite chambre. Les nouvelles ronchonnèrent, et les anciennes étaient déjà debout, Aileen la première, qui baillait à s’en décrocher la mâchoire. Et qui avait sacrément mal à la tête, aussi.

      « Aileen, pourquoi tu bailles comme un chat ? »
      « Hein ? »


      Elle s’interrompit dans son bâillement et se tourna vers la fille, interloquée. Finalement elle haussa les épaules et descendit avec les autres écouter le discours matinal du Patron qui durait bien une heure. On voyait bien qu’il avait mangé et qu’il n’avait pas froid, lui. Pendant ledit discours, l’attention d’Aileen vagabonda, elle connaissait de toute manière les paroles par cœur.

      « Aileen ! Qu’est-ce que je viens de dire ?! »
      « Que ce n’est qu’en travaillant pour vous qu’on aurait un avenir, et patati et patata. On peut manger maintenant, au lieu d’écouter les mêmes conneries tous les matins ? »


      Le Patron se leva brusquement, imitée par la fille de 12 ans. Leurs regards se croisèrent, et il recula brusquement. Ses yeux sombres venaient de tourner brusquement au marron et deux pupilles fendues, animales, venaient d’apparaître. Prenant peur, Aileen s’enfuit par la porte, remontant dans la chambre. Elle tendit les mains et observa avec effroi des griffes longues de douze centimètres pousser de ses phalanges. Sa perception changeait. Elle se sentait libre, y voyait mieux, sentait mieux, entendait mieux ... Et se contint brusquement. Les griffes se résorbèrent, rentrant gentiment sous sa peau. Ses yeux se modifièrent. Et quelqu’un frappa à la porte avec autorité.

      « Ouvre cette porte ! »

      Le Patron. Elle ouvrit la porte, s’attendant au pire. Mais pas à la monstrueuse baffe qui la mit au sol.

      « Comment t’as fait ça ?! »
      « Mais t’es malade putain, ça fait mal ! »
      « Réponds, comment t’as fait ça ?! »
      « Mais ça quoi ?! Si t’arrêtais de fumer du crack les illusions d’optiques s’arrêteraient ! »


      Il s’apprêta à lui en mettre une autre, mais se ravisa, ayant certainement peur qu’elle ne lui saute à la gorge. Il sortit en claquant la porte, beuglant qu’elle était privée de nourriture. Comme d’habitude. La jeune fille regarda ses mains, et les petites griffes qui sortaient à nouveau.

      Eh ouais d’ailleurs, comment elle faisait ça ?!


Dernière édition par Aileen Soma le Jeu 17 Déc - 23:12, édité 10 fois
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MessageSujet: Re: Aileen Soma.   Aileen Soma. EmptyJeu 17 Déc - 15:24

    Le premier jour du reste de sa vie.

      Le monde de la nuit n’est que silence. Un silence feutré, dangereux.
      Un tigre de Java, haut de 1m5, sauta d’un toit à l’autre dans une foulée silencieuse ne nécessitant pas le moindre effort pour le magnifique félin qu’il était. Il atterrit sur le toit, ses yeux d’or fixant les alentours, regardant tout autour de lui pour s’assurer qu’il n’y avait personne. Parce que s’il y avait quelqu’un, il serait dans la panade la plus totale. Les tigres de Java étaient éteints depuis 1972, et là, l’un deux venait de passer d’un toit à l’autre avec une aisance féline qui aurait rendu jaloux un chat. La silhouette féline devint floue, et une jeune rousse apparut à sa place. Bah, oui, Aileen, évidemment. Elle ouvrit le velux d’un coup de pied négligent et rentra dans la maison, puis entra dans la chambre avec une discrétion féline déconcertante, et se coula dans le lit deux minutes avant que la femme du Patron ne vienne ouvrir la porte. Elle se leva donc, cachant sa dague et son argent au moment où la femme tourna le dos.

      « Allez mesdemoiselles, on se dépêche ! »


      Aileen se changea rapidement, et descendit avec les autres, tenant sa langue pendant le discours matinal du Patron. A seize ans, elle était devenue une magnifique plante de 1m70, très bien formée, à l’apparence de poupée en porcelaine, aux cheveux d’un roux de feu, aux yeux sombres inexpressifs qui faisaient froid dans le dos des gens qu’elle regardait. Mais de la frêle poupée, elle n’en avait que l’apparence. A la fin du discours, les filles mangèrent, et les groupes commencèrent à se former pour les activités. Aileen leva la tête et fixa la jeune demoiselle en face d’elle, qui était arrivée il y a quelques jours.

      « Zita, quand tu auras fini de manger, tu me rejoindras. »

      Elle se leva et sortit de la maison, marchant avec une rare élégance féline qui fit lever la tête du Patron, dont le regard s’aiguisa. Zita la rejoignit quelques minutes plus tard, tremblant de froid. Aileen s’étira de tout son long, faisant craquer ses muscles, sous le regard admiratif de la petite fille de 10 ans. Elle se mit en marche, suivie de ladite petite fille.

      « Que je t’explique ton métier ... Sans te braquer. Ton métier se résume à attirer les hommes et ... »
      « Attends, c’est ce que je pense ? »
      « Bah ... Ouais. »


      La petite fille s’arrêta, blême, et Aileen la regarda de son regard neutre. La petite haussa d’un coup la voix, s’attirant l’attention des passants.

      « Tu ne veux quand même pas que je fasse la ... »
      « La quoi ? Tu t’attendais à quoi, à ce qu’on te fasse faire la conversation ? Pourquoi tu crois que les types paient le Patron pour te prendre sur leurs genoux, dans tes bras, te caresser les bras et les jambes, t’embrasser dans le cou ? Maintenant tu peux passer à la phase suivante. »
      « La ... Prostitution ? »


      Aileen acquiesça d’un signe de tête. La petite reprit d’une voix blanche :

      « Mais ... Tu y es passée aussi ? »
      « Oui. »
      « Mais, euh ... »
      « Oui, je me suis faite payer pour coucher. Avec le physique avantageux que j’ai, j’ai ramassé pleins de clients, plein de pognon, et crois-moi j’en ramène encore, ce qui n’est pas pour me déplaire même si j’aimerais franchement le gagner différemment. Maintenant, si tu veux un conseil, tires-toi et ne reviens pas. Essaie donc de gagner Rome, ça sera mieux pour toi, gamine. »


      Elle ne se le fit pas dire deux fois, et prit ses jambes à son cou. Enfin seule, Aileen leva la tête, se détendit, et un tigre apparut à sa place. Le tigre sauta sur un toit d’un bond prodigieux, et passa de toit en toit rejoindre une certaine personne. Arrivée là où elle voulait aller, elle redevint humaine et sauta gracieusement au sol.

      « Erya ? »

      Aileen se tourna et sourit au jeune homme qui venait de l’aborder.

      « Ouais. Paie d’abord et on verra ensuite. »
      « Non, sors la marchandise avant. »


      Avec un soupir résigné et un geste vif, elle sortit de sa poche un sac qui contenait de la poudre blanche. Oui, de la drogue quoi. Et de la bonne, meilleure qualité. Certes, elle ne servait que d’indicatrice de base mais touchait pas mal de thunes, qu’elle ne donnait pas au Patron. L’argent changea de main, et Aileen envoya le paquet au type, qui décampa dans demander son reste avec sa drogue en main. Aileen la dealeuse, mais que faire de plus pour survivre, hm ? Le reste de la journée se fit ... Comme une journée banale, plus les trottoirs, débrouillez-vous pour comprendre. Le soir, en se transformant en tigre, elle vit quelque chose de fantastique, fabuleux.

      Un loup. En plein Venise !

      Elle le suivit, ne se doutant pas que le loup l’avait déjà repérée depuis longtemps et s’intéressait à son pouvoir de transformation. Car d’un coup, le canidé se transforma, devenant un homme qui faillit la faire se trahir. Nom de Dieu, quel canon ! Grand, environ 1m85, des cheveux sombres, une classe incomparable, et des yeux ! Violets, absolument magnifiques ! Ouais, elle était déjà sous le charme. Mais le garçon dont elle ne connaissait pas le nom disparut dans une ruelle, et elle-même rentra chez le Patron, repensant sans cesse à ce stéréotype de mannequin canon qu’elle venait de rencontrer.

      Elle eut pas mal de problèmes dans les jours qui suivirent, car la jeune fille, Zita, avait suivi son conseil et était réellement partie. Du coup, le Patron se doutait qu’elle était pour quelque chose dans la disparition de la nouvelle recrue. Et il la fit mander dans son bureau. Méfiante, elle récupéra tout son argent qu’elle cacha dans une poche cousue dans sa veste, et un couteau qu’elle dissimula dans sa manche, sait-on jamais. Elle entra dans le bureau du Patron, endroit où personne ne mettait les pieds, normalement. Elle se campa face à lui, attendant qu’il commence, ce qu’il fit sans préambules.

      « Elle est où ? »
      « Sais pas. »
      « Aileen, ne te fous pas de ma gueule ! »
      « Quand elle a compris qu’elle allait jouer la pute, elle s’est tirée. J’ai pas eu envie de la suivre. Autant qu’elle se sauve la peau de tes idées lubriques, cette pauvre gosse. »


      Le Patron se leva, ce qui n’impressionna pas la jeune rousse.

      « C’est comme ça que tu me remercie ? Je t’ai sauvé et nourrie ... »
      « Ah ouais, tu m’en diras tant. T’as fait buter mes parents, tu m’as élevée comme un chien de salon, je suis maintenant devenue une pute qui couche à même les ruelles ou dans les bagnoles avec le premier détraqué venu simplement pour tes beaux yeux. »
      « Sans moi, tu serais morte ! »
      « J’aurais préféré. »


      Il tenta de lui assener une baffe, mais elle s’était légèrement décalée à droite et avait sorti son couteau. Il s’ouvrit profondément la main et hurla de douleur, puis de rage, et lui bondit dessus, la collant au sol. La jeune fille, plaquée par terre, le regarda et sourit d’un air provocant.

      « T’en a envie depuis longtemps, hein ? Dis-donc, avant que tu ne me viole et que tu ne me tue par la suite, je peux t’avouer un petit secret ? Ca restera entre nous, hein, bien sûr. »

      Il s’était attendu à tout, sauf à ça. Il écarquilla les yeux, et sursauta quand les yeux de sa victime tournèrent au jaune et se fendirent d’une pupille, et que des griffes sortaient de ses métacarpes.

      « Il y a quatre ans, ce n’était pas une illusion d’optique. »

      Elle lui planta ses griffes dans le ventre et le poussa violemment, le lui déchirant au passage, sans ciller le moins du monde.

      « Mais je n’ai pas confiance en toi. Les morts ne parlent pas, et justement, moi aussi j’en ai envie depuis longtemps ... »

      L’homme eut juste le temps de voir un gros tigre lui sauter dessus avant de hurler à la mort, et de s’arrêter dans un pitoyable gargouillement quand une patte du félin trancha sa gorge. Au moment où sa femme entrait dans la pièce, accompagnée des filles curieuses, le félin s’enfuyait par la fenêtre, tirant un trait sur cette période noire de sa vie.



    Le jour d'après la fin du monde.

      Le monde de la nuit. Ce silence comparable à nul autre, quand les oiseaux se taisent parce qu’ils savent qu’un danger rôde. En l’occurrence, messire tigre qui rôde dans les hauteurs, profitant de l’air frais, du silence, et de la propreté de son pelage tout juste lavé avant un travail déplaisant. Eh oui, depuis le meurtre du Patron, il a fallu trouver des boulots ailleurs. La jeune fille avait donc intensifié le deal, jusqu’à monter son propre réseau, travaillant en solo, éliminant avec un sang-froid incomparable ceux qui voulaient attenter à sa vie. Elle se mit aussi au meurtre, profitant de son incomparable physique pour être introduite jusqu’à sa victime. Et la tuer. A 17 ans, bientôt 18, elle était tout simplement magnifique, un vrai canon de beauté. Une beauté fatale, sans jeux de mots pourris.
      Le monde de la nuit reste le plus beau, car il suffit d’apprécier le silence, les odeurs, l’absence de bruits ... Sauf quand une voiture passe à toute vitesse, vous ramenant brusquement au présent, sur le toit. Le félin grogne de déception et s’engage sur un toit pentu et glissant, territoire d’un chat craint de tous, qui aperçoit un étranger se balader sur ses terres. Il s’approche ... Et recule. Il a peut-être perdu la face devant les cieux mais a au moins gardé la vie, puisqu’Aileen l’aurait tué sans le moindre état d’âme. Le tigre tomba doucement au sol, et Aileen réapparut, fixant les environs. Cinq minutes après, un autre homme arriva et se posta devant elle. Elle attendit avec une patience propre aux félins que l’autre perde la sienne, et parle le premier. Il le fit au bout d’une minute de silence. Les humains sont tellement prévisibles ...

      « Tu dois être celle que je cherche ... »
      « Ouah, quelle brillante déduction. Quelqu’un t’a aidé ou ... ? »
      « Très drôle, gare que je m’énerve pas. »
      « Je suis effrayée. Sors le liquide. »
      « Non, toi d’abord. »


      Aileen esquissa un sourire carnassier.

      « Le problème étant, trésor, je sais que t’es pauvre, donc garde tes menaces de merde dans ton cerveau central, si tu vois ce que je veux dire. Tu ne peux pas aller te fournir ailleurs que chez moi, alors tu sors ton liquide et je sors le mien. »

      Réticent, l’homme sortit de l’argent de sa poche, qu’Aileen rafla avec vitesse. Elle lui tendit le paquet de cocaïne et recula. L’homme siffla de mépris.

      « Putain de dealeuse. »
      « Je te remercie de faire ma fortune, ami shooté. »


      Elle attrapa la gouttière et retomba sur le toit, puis s’éloigna rapidement avant que l’homme ne tente de récupérer son argent. A bonne distance, elle se transforma et s’enfuit dans la nuit, son territoire à elle. Il ne la retrouverait pas. Aileen sauta au sol, se transformant en jeune demoiselle, et tiqua brusquement. On l’avait vue. A moins que ... Elle s’approcha et regarda avec stupéfaction son double dans un miroir posé dans une vitrine. Eh bien, qu’elle était belle ! Mince, fine, élancée, grande, bien formée, avec un sourire captivant et un regard ensorcelant ... Une constatation la frappa comme un coup de poing. Elle avait une tête de poupée en porcelaine. Raison pour laquelle les hommes ne se méfiaient jamais et la laissaient entrer ... Et dire que cette frêle poupée se transformait en tigre de 2m50 ! Elle eut un début de rire hystérique, contrôlé bien vite. Elle décida de retourner à son logis, si l’on pouvait appeler ça ainsi. Rapidement, le tigre atteignit le seul endroit qu’il pouvait nommer maison, et entra dedans. Qu’était cette maison ? Le grenier condamné d’une riche maison abandonnée. C’était le grand luxe pour la jeune demoiselle : elle avait un lit, qui était un matelas jeté à même le sol, mais aussi une lampe, et une cuisinière, qui était en fait un réchaud à gaz volé dans les quartiers sud de Venise. Je ne vous parle pas des toilettes et de la salle de bains, bien sûr ! Et bien évidemment, elle squattait, le plus illégalement du monde. Mais personne n’y avait accès, puisque pour entrer il fallait passer par la lucarne, située dans un mur, mais surtout à six mètres de haut du sol et à un mètre du dernier toit. Mais pour un tigre, tout est possible ...

      Après avoir recompté et rangé ses sous dans une bonne cachette, la fille ressortit de son squat illégal pour ... Trouver un truc à faire. Peut-être trouver de nouveaux livres ? Car oui, elle avait rapidement appris à lire, écrire et compter, ce qui lui empêchait bien des galères, et qui pouvait la captiver pendant des heures quand elle se plongeait dans un livre passionnant. Sautant de toit en toit, elle mit un petit moment à s’apercevoir qu’elle était suivie, mais un changement infime dans son univers la prévint qu’elle était en danger. Alors qu’elle était en tigre ! Il fallait se débarrasser du gêneur. Elle bondit sur un toit, puis un autre, et brusquement bondit sur le toit précédent, renversant du même coup son agresseur et le plaquant contre les tuiles, un grondement typiquement félin s’échappant de sa gorge. Et de celle de son agresseur monta un grondement ... Canin. Un animal ! Elle le lâcha, et eut la surprise de voir que c’était le loup de l’an dernier, qui l’avait tant captivée. Le loup se transforma en homme, et ne pouvant s’en empêcher, heureuse de voir quelqu’un comme elle, elle l’imita. Elle prit la parole en première.

      « T’es qui toi, pourquoi tu me suis ? »
      « Lucan Connor. Je sais que tu es un tigre. »
      « Quelle force de déduction, monsieur loup ! Pourquoi tu me suis ? »
      « Je voulais te connaître. »


      Mince, ce mec commençait à lui prendre le chou avec ses bêtises et son air de prétendu mystère. Un tigre n’ayant pas bon caractère, elle esquissa un sourire moqueur. Et enfin, elle s’aperçut que ce canon aux yeux violets ne regardait même pas son avantageux physique ... Bon point pour le monsieur.

      « Et pourquoi tu veux me connaître ? »
      « Tu te transformes en tigre, et moi en loup. On pourrait peut-être mieux se connaître, non ? »
      « ... Je m’appelle Aileen. Soma. »


      Il lui sourit, elle lui sourit. Bon sang, elle n’était pas en train de tomber bêtement amoureuse quand même ?! Au fil du temps, la méfiance d’Aileen fondit comme neige au soleil. Elle appréciait bien ce type, au fond. Et il dut le sentir, puisqu’il finit par lui proposer ce pour quoi il était venu.

      « Il existe quatre groupes dans Venise. Nord, Sud, Est, Ouest. Je dirige le quartier Nord, et j’essaie de rassembler à moi le plus d’âmes animales possibles. Ca te dirait de me rejoindre ? »
      « T'es dingue ? Je suis une dealeuse, une meurtrière, et toi tu me proposes comme ça d'entrer dans la bergerie ? »
      « Hun hun. »
      « Et pourquoi pas, Lucan ? Advienne que pourra ! »


      Et maintenant ?
      Bah, l’histoire s’écrira avec vous !


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MessageSujet: Re: Aileen Soma.   Aileen Soma. EmptyJeu 17 Déc - 20:09

    Sweet <3.
    L'histoire promet d'être super. Bienvenue sur Street =).

    Les premiers membres peuvent choisir leur clan directement, donc si tu as fait ton choix... <3
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MessageSujet: Re: Aileen Soma.   Aileen Soma. EmptyJeu 17 Déc - 20:28

    Celui de toi, mon beau ténébreux qui a choisi d'incarner le magnifique Lelouch Lamperouge. I love you . Non sérieux, tu crois quand même pas que j'allais aller ailleurs que chez toi ma SweetHeart I love you ? Je me moque des postes de Chef puisque de toute manière je ne les honore jamais et que mes personnages ont toujours des caractères de chieurs indépendants.

    Puis on ferait un couple magnifique tous les deux non I love you ? Ouais je sooooors.


Dernière édition par Aileen Soma le Ven 18 Déc - 14:06, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Aileen Soma.   Aileen Soma. EmptyJeu 17 Déc - 20:39

    Owh Sweet (L). Ça ma touche ce que tu dis là I love you.
    Je file te mettre ta couleur <3. Bienvenue chez moi x).
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MessageSujet: Re: Aileen Soma.   Aileen Soma. EmptySam 19 Déc - 0:31

    Sweet, j'ai fini I love you . Peux-tu me valider très officiellement, qu'on puisse rp ensemble Laughing ?
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MessageSujet: Re: Aileen Soma.   Aileen Soma. EmptySam 19 Déc - 3:04

    Magnifique, vous êtes validée, très chère I love you.
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